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Quatre garçons pleins d'avenir

Mis à jour le 06/06/14 à 10h19

Les Nordistes Ribéry, Varane, Debuchy et Cabaye vu par leurs anciens professeurs.

Avant de s'envoler pour le Brésil lundi, quatre joueurs de l'équipe de France vont faire le plein de souvenirs. En retrouvant Lille pour le dernier match de préparation du Mondial dimanche face à la Jamaïque, Franck Ribéry, Raphaël Varane, Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye vont aussi faire un retour vers le passé. Une époque où ces stars n'étaient que des élèves comme les autres, ainsi que le rappellent leurs anciens professeurs.

> Farid Ahmed, professeur de maths de Raphaël Varane au collège Saint-Exupéry d'Hellemmes (2005-2006): «J'ai eu Raphaël en classe de sixième. C'était un élève très posé et très bien éduqué. Il était aussi excellent au niveau des résultats où il avait entre 17 et 18 de moyenne. Il n'a pas changé malgré son évolution. Je dis souvent à mes élèves et notamment ceux des classes difficiles que je l'ai eu en classe et qu'on peut donc réussir en venant d'un petit collège de quartier. Ça leur laisse beaucoup d'espoir.»

> Bertrand Leroy, professeur de technologie de Mathieu Debuchy au collège Théodore-Monod de Lesquin (1997-1998): «Je garde un excellent souvenir de Mathieu Debuchy que j'ai eu en cinquième. Je me souviens d'un petit blond toujours souriant. Il était extrêmement gentil, et bon élève. Il n'était ni bruyant ni bavard. Je me souviens qu'il était très motivé pour le foot. Quand en fin d'année, il était venu me voir pour dire qu'il quittait le collège pour rejoindre le centre de formation du Losc, je lui avais dit de faire très attention car les carrières dans le foot étaient très aléatoires. Je vois qu'il a suivi mon conseil (rires).»

>Marika Brunet, professeur d'anglais de Franck Ribéry au collège Carnot de Lille (1996-1997): «J'ai eu Franck Ribéry en classe de sixième et je me souviens d'un élève très renfermé. C'était un ours: la tête baissée, les mains dans les poches et assis sur une table tout seul au fond de la classe. En termes de résultats, c'était une catastrophe. Quand je réussissais à lui faire répéter un mot dans le cours, c'était un exploit. D'ailleurs, quand j'entends dire qu'il parle désormais allemand couramment, ça me surprend.»

>Laurence Caenen, institutrice de Yohan Cabaye au cours Notre Dame Immaculée de Tourcoing (1995-1996): «J'ai eu Yohan en CM1. C'était un élève travailleur issu d'une famille respectueuse du corps enseignant, ce qui est moins le cas aujourd'hui. Une chose est sûre, s'il en est arrivé là aujourd'hui, ce n'est pas grâce à mes cours de sport (rires). Quand je dis à mes élèves que je l'ai eu, ils veulent tous savoir où il était assis. Et quand je leur montre la chaise, l'élève assis à sa place ne se sent plus (rires).»

â–  Du jamais vu depuis le Mondial 1954

C'est une équipe de France à la sauce ch'ti qui va disputer la Coupe du monde. C'est simple, depuis 1954 et la présence de cinq Nordistes au Mondial suisse, jamais les Bleus n'avaient compté autant de joueurs originaires de la région pour une telle compétition. Mieux, si aux quatre Nordistes d'origine (Cabaye, Debuchy, Ribéry, Varane), on ajoute ceux passés par le Losc (Digne, Mavuba, Landreau) et Lens (Rémy), c'est un tiers des Bleus qui a l'accent du Nord.